Présentation : 

Cours 1 : Abstraction américain après 45 et résistances de la figuration

En 1945, le choc de la seconde guerre mondiale est tel, que nombre d’artistes ne savent plus comment renouer avec « avant ». En 1970, Barnett Newmann témoigne : « Il y a eu la guerre et Pearl Harbor et la Bataille d’Angleterre (…)Ce que cela a signifié pour moi, c’est qu’il fallait repartir à zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé, ce qui est une façon particulière de dire que la peinture était morte. » Le monde est bouleversé, Paris a perdu sa position de monopole, désormais, c’est New-York qui règne en maître sur les arts. Avec Pollock, c’est une nouvelle époque qui s’ouvre, celle des abstractions américaines.

Mais dans ce paysage dominé par une vision de la modernité, imposée par les critiques américains, quelques artistes isolés maintiennent une peinture figurative. De l’École de Londres (Bacon, Freud, Auerbach), aux Expressionnistes Allemands (Baselitz, Kiefer) en passants par des figures marginales américaines (Alice Neel, Faith Ringgold), ces peintres maintiennent une pratique qui, selon Clément Greenberg, était appelée à disparaitre.  

Date : Lundi 10 novembre 2025

Horaire : 10h

Durée : 2h

Intervenant : Amélie Sabatier. Guide conférencière, Spécialiste des couleurs, enseignante d’histoire de l’art dans plusieurs écoles et universités (l’ICART, l’EFAP, Paris XII, Paris Dauphine etc…)

Type : Visioconférence en ligne. Cette visioconférence aura lieu en ligne. Le lien de connexion pour accéder à la réunion Zoom sera envoyé automatiquement lors de l'inscription et par mail la veille de la visioconférence. La visioconférence sera uniquement accessible en direct et aucun enregistrement ne sera possible.

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